Depuis quelques semaines maintenant, les mots Coronavirus et Covid19 sont partout dans la presse, à la télé, à la radio et sur les réseaux sociaux. Le confinement touche de plus en plus de pays et on se retrouve à devoir bouleverser complètement nos habitudes de vie.
Notre monde n’a pas vécu un tel bouleversement depuis la deuxième Guerre Mondiale. Alors certes, il y a eu les attentats du 11 septembre, Charlie Hebdo, Paris, Bruxelles… mais ces événements ont été plus un choc violent qu’un réel bouleversement dans notre mode de vie.
Tous les secteurs sont touchés et la culture a été une des premières victimes collatérales de cette pandémie : concerts et spectacles annulés, maisons d’opéra et théâtres fermés… À cause des interdictions de regroupements, la musique a cessé de résonner dans les salles et les applaudissements se sont tus.
C’est une déception, plus qu’une perte d’argent !
Jean-Louis Grinda
Le confinement nous empêchant de voyager, il a fallu organiser des interviews à distance avec la soprano Julie Fuchs, le violoniste Renaud Capuçon et Jean-Louis Grinda, directeur de l’Opéra de Monte Carlo et des Chorégies d’Orange afin de recueillir leurs réflexions.
La musique est assez extraordinaire parce qu’elle est sans fin. On peut y puiser réconfort et plein de choses très positives.
Renaud Capuçon
Aujourd’hui, la préoccupation majeure reste évidemment de sauver des vies et d’endiguer au plus vite cette épidémie, pourtant certains se demandent déjà comment la culture s’en sortira et à quel prix la musique arrivera à traverser cette crise ?
Être artiste, ce n’est pas seulement travailler son instrument ! C’est aussi travailler son être profond pour pouvoir transmettre du mieux qu’on peut.
Julie Fuchs
Aucun commentaire